Compte-rendu : Le Compagnonnage a traversé les siècles

Être compagnon

Une salle remplie de curieux, une volonté de « Patrimoines, vallées des Cabardès », un remarquable historien du compagnonnage, Monsieur François Icher, tout était réuni pour que cette conférence soit un succès ce vendredi à Villalier.

L’approche de François Icher fut d’abord de démystifier et de démythifier le compagnonnage. Foin d’un monde clos, foin de l appartenance avec la franc-maçonnerie, foin d’une approche ésotérique. Seuls le compas et l’équerre étaient significatifs, et si quelques légendes ramenaient à Salomon, cela permettait d’ancrer dans l’immémorial.

Ceci fait, l’orateur nous fit vivre avec les compagnons, depuis ces zones moyenâgeuses où les professions se regroupaient, formaient des apprentis, en faisaient parfois des ouvriers. Les diapositives éclairaient le discours et soudain tout paraissait d’une grande clarté par la maîtrise totale du sujet.

Petit à petit, plaisir après réflexion, nous vivions le grand XIXe, qui avait marqué le profane et débouchions sur le XX et le XXI eme siècles. Si, pendant longtemps, la Mère, oh combien respectée, était la seule femme, l’évolution conduit aujourd’hui à avoir des « compagnonnes ».
Avant de se séparer, tous dirent combien la richesse de l’exposé ressortait du remarquable.
Merci beaucoup monsieur Icher, merci « Patrimoines, Vallées des Cabardes », merci à tous.
Nous sommes devenus un peu des compagnons.